| Titre : |
Jean d'Arcy parle |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
CAZENAVE, François, Auteur ; Henri PIGEAT, Préfacier, etc. ; Pierre MESSMER, Dédicataire |
| Editeur : |
Paris : Documentation française |
| Année de publication : |
1984 |
| Importance : |
187 p. |
| Format : |
24 cm. |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-11-001263-0 |
| Note générale : |
Dédicace de Mme d'Arcy |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
[Sujet] Arcy, Jean d'
[Sujet] Audiovisuel
[Sujet] Liberté de presse
[Sujet] Presse
[Sujet] Radio télévision française
[Sujet] Télévision
|
| Index. décimale : |
070.19 |
| Résumé : |
Comment ne pas rencontrer Jean d’Arcy dès lors que l’on se penche sur la télévision comme instance culturelle et politique dans l’histoire du temps présent ? Une invite à revenir sur l’histoire et la trajectoire d’un homme au cours d’une période : celle de l’ancrage de la télévision dans la République.
Quelles réflexions et projets soutiennent la mise en œuvre du développement de la télévision comme auxiliaire culturel au service de la reconstruction, après-guerre, de l’unité nationale ? Peut-on poser comme hypothèse que Jean d’Arcy contribue au premier plan à l’édification d’un modèle national de télévision de service public ? Quels en sont les fondements, ouvrages et caractéristiques au cours des années 1950 ?
Cette approche gagne néanmoins à s’enrichir en s’inscrivant plus amplement dans le temps et dans l’espace, en croisant l’histoire des « étranges lucarnes » et celle de la construction de l’Europe. L’essor de la télévision comme instance de création de programmes, de production et de diffusion, nourrit, en effet, le projet européen de cette période. Comment se construit ce jeu d’échelles : national, européen, international ? Quelle vision en propose Jean d’Arcy à travers ses discours ? Quelle conception de l’Europe se dégage du projet et des expérimentations ? En quoi et comment les télévisions contribuent-elles à rapprocher l’Europe des citoyens, à former des liens entre culture et démocratie ? Telles sont les interrogations constituant le fil rouge de ce travail : la question de la citoyenneté étant ici centrale.
Conseiller technique au Cabinet du secrétaire d’État à la présidence du Conseil chargé de l’Information, François Mitterrand (1948-1949), Jean d’Arcy entre à la Radio Télévision Française (RTF) en 1950. Conseiller technique auprès de Wladimir Porché [1]
[1]Wladimir Porché est nommé directeur de la Radiodiffusion…
, directeur général de la RTF, celui-ci le charge des Relations internationales puis le nomme, en septembre 1952, directeur des programmes de télévision
« Le directeur des programmes télévisuels de la R.T.F »,…
. Au moment de quitter l’avenue de Friedland où Robert Buron devait lui succéder, (écrit-il), Mitterrand me confia une femme et un homme qui, à des titres différents, allaient servir efficacement la TV française.
L’homme : Jean d’Arcy, qui avait été, pour les questions de TV, le conseiller technique du ministre. Un jeune « aventureux » Breton, un aristocrate empreint de scoutisme, que les perspectives du métier passionnaient. J’avais pu éprouver ses talents diplomatiques, fort précieux à un moment où la RDF devenue RTF (Radiodiffusion-Télévision-Française) devait s’efforcer de séduire les autres organismes européens. Le tandem d’Arcy-Mallein, en liaison avec de France, fut chargé par moi des relations internationales dans le domaine de la TV. Je ne tardais pas à constater que le mince Jean, dont les yeux gris reflétaient alternativement la foi, une conviction voisine des vues de Teilhard de Chardin, l’ambition, l’aptitude à éveiller les sympathies, assimilait très vite tous les nouveaux problèmes que posaient l’avènement, encore timide, de la TV – de la technique aux programmes artistiques et journalistiques, en passant par ceux que posaient nos embarras financiers |
| Age : |
... |
| Thème : |
généralité |
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